La gestion budgétaire : un avenir hypothéqué pour notre ville ?

Depuis dix ans, Le Pré perd ses habitants : 1 000 personnes en moins. Ce chiffre n’est pas une simple statistique, il traduit une réalité préoccupante.

Face à cette situation, quelle est la réponse du maire ? Une hausse de la taxe foncière de près de 25 % en 2 ans, aggravant la pression sur les ménages, déjà touchés par l’inflation, alors que la ville affiche un taux d’imposition parmi les plus élevés de Seine-Saint-Denis.

Cette augmentation touche aussi les locataires, avec une hausse des loyers et des charges locatives, rendant notre ville moins attractive pour de potentiels nouveaux habitants, pour de l’achat ou pour de la location.

En complément de la taxe foncière, la municipalité a contracté en quelques mois près de 6 millions d’euros d’emprunts à des taux d’intérêt au plus haut.

Pendant les 20 à 25 prochaines années, la ville devra donc rembourser des sommes considérables, grevant durablement nos finances publiques. Ce choix délibéré compromet l’avenir de notre ville, tout en finançant des investissements souvent éloignés des priorités des habitants.

Par ailleurs, les augmentations de tarifs se multiplient : stationnement, piscine, cantine, centre de loisirs, sans explication de la municipalité. Cette opacité budgétaire suscite de sérieuses interrogations sur la gestion actuelle.

Le maire et son équipe ont hérité d’une situation financière solide, mais l’ont fragilisée par des choix arbitraires et coûteux, négligeant les besoins réels des Gervaisiens : transports en commun absents, marché en berne, espaces verts réduits, politique culturelle délaissée.

La gestion des finances publiques, n’en déplaise à certains responsables, nous concerne tous. À l’heure où notre ville fait face à des défis importants, un échange ouvert et constructif autour de ces questions s’impose, afin de réfléchir tous ensemble aux solutions qui façonneront notre avenir commun.