[ Suppression de classes ]

𝐂𝐞 𝐧𝐞 𝐬𝐨𝐧𝐭 𝐩𝐚𝐬 𝐬𝐞𝐮𝐥𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝟑 𝐜𝐥𝐚𝐬𝐬𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐩𝐫𝐢𝐦𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐪𝐮𝐢 𝐬𝐨𝐧𝐭 𝐞𝐧 𝐩𝐚𝐬𝐬𝐞 𝐝’𝐞̂𝐭𝐫𝐞 𝐬𝐮𝐩𝐩𝐫𝐢𝐦𝐞́𝐞𝐬 , 𝐦𝐚𝐢𝐬 𝐞́𝐠𝐚𝐥𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝟐 𝐜𝐥𝐚𝐬𝐬𝐞𝐬 𝐝𝐮 𝐜𝐨𝐥𝐥𝐞̀𝐠𝐞 𝐉𝐞𝐚𝐧-𝐉𝐚𝐜𝐪𝐮𝐞𝐬 𝐑𝐨𝐮𝐬𝐬𝐞𝐚𝐮 (𝐮𝐧𝐞 𝐪𝐮𝐚𝐭𝐫𝐢𝐞̀𝐦𝐞 𝐞𝐭 𝐮𝐧𝐞 𝐭𝐫𝐨𝐢𝐬𝐢𝐞̀𝐦𝐞). 𝐔𝐧 𝐜𝐨𝐥𝐥𝐞𝐜𝐭𝐢𝐟 𝐝𝐞 𝐩𝐚𝐫𝐞𝐧𝐭𝐬 𝐞𝐭 𝐝’𝐞𝐧𝐬𝐞𝐢𝐠𝐧𝐚𝐧𝐭𝐬 𝐚𝐩𝐩𝐞𝐥𝐥𝐞 𝐚̀ 𝐮𝐧𝐞 𝐩𝐫𝐞𝐦𝐢𝐞̀𝐫𝐞 𝐦𝐨𝐛𝐢𝐥𝐢𝐬𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐥𝐞 𝐬𝐚𝐦𝐞𝐝𝐢 𝟔 𝐟𝐞́𝐯𝐫𝐢𝐞𝐫 𝐚̀ 𝟏𝟏.𝟎𝟎. 𝐀𝐥𝐭𝐞𝐫𝐧𝐚𝐭𝐢𝐯𝐞 𝐆𝐞𝐫𝐯𝐚𝐢𝐬𝐢𝐞𝐧𝐧𝐞 𝐚𝐩𝐩𝐞𝐥𝐥𝐞 𝐚̀ 𝐬𝐞 𝐣𝐨𝐢𝐧𝐝𝐫𝐞 𝐚̀ 𝐜𝐞𝐭𝐭𝐞 𝐦𝐚𝐧𝐢𝐟𝐞𝐬𝐭𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧.

Courant janvier, les équipes éducatives apprenaient la fermeture de 3 classes au Pré l’an prochain. Cela aura pour conséquence l’augmentation des effectifs des classes. Le Directeur académique envisage une fermeture de classe sur chacune des écoles élémentaires. Voici les effectifs prévisionnels sur lesquels il se base :

ELM P. BROSSOLETTE 288 élèves

ELM A. FRANCE 298 élèves

ELM J. JAURES 298 élèves

Pour les syndicats, la situation réelle sera bien différente à la rentrée :

– Brossolette (13 classes + UPE2A) : prévisions de 308 élèves, sachant que cette année avec les fermetures de frontières, l’UPE2A n’a que 6 élèves, sinon le dispositif compte plus d’élèves. L’UPE2A est le dispositif d’accompagnement des élèves allophones.

– Anatole France (13 classes + ULIS) : prévision 299 élèves (sachant que l’ULIS ayant ouvert cette année, le dispositif n’est pas plein, il le sera certainement l’an prochain). L’ULIS est un des dispositifs permettant la scolarisation d’élèves en situation de handicap.

– Jean Jaurès (13 classes) : prévision 310 élèves.

Le Comité Technique Spécial Départemental s’est réuni ce vendredi, et il semblerait que l’annulation de la fermeture à Jaurès soit officialisée courant de semaine prochaine, mais pas à Brossolette ni à Anatole France.

Après avoir failli perdre une classe à l’école maternelle Nelson Mandela, après la suppression d’une classe de 5eme au collège Jean-Jacques Rousseau, il est urgent de réitérer notre soutien à la communauté éducative gervaisienne, et à nos élèves.

Il est essentiel et primordial de mettre tout en œuvre pour empêcher ces fermetures. Aussi, nous demandons à l’équipe municipale la formation d’un collectif réunissant parents élus, enseignants et élus pour rencontrer le Directeur Académique afin de revenir sur une décision qui dégraderait les conditions de scolarisation des enfants, la qualité de l’enseignement ainsi que les conditions de travail des enseignants, qui plus est en cette période de crise sanitaire, qui fragilise fortement l’apprentissage des élèves.