Accueil » Actu » [ Busso : On en parle dans la presse – LE PARISIEN ]

[ Busso : On en parle dans la presse – LE PARISIEN ]

13 Sep 2022 | Actu

📰 Le Parisien et 94 Citoyens ont couvert la manifestation de samedi 10 septembre, où plus de 500 Gervaisiens ont défilé au Pré pour s’opposer au projet de COGEDIM, choisi par Laurent Baron. Plusieurs points de vue se croisent dans ces articles afin de permettre au lecteur de se construire son propre avis.

👇 Vous trouverez l’article du Parisien ci-dessous.

Alternative Gervaisienne vous propose de revenir sur les déclarations de l’exécutif à travers les propos de Laurent Baron.

 

⏯ “Je n’ai pas les moyens d’acheter les 1200 m2 restants (la taille du foncier où seront construits les immeubles)
👉 Phrase étonnante de la part du maire, alors que depuis le début, cela n’a jamais été une volonté politique pour la mairie d’acheter quoi que ce soit puisqu’ils se sont vite retournés vers l’EPFIF (Etablissement Public Foncier d’Ile de France) pour porter le projet financièrement.

👉 Étonnant aussi de parler des 1200 m2 restants puisque le projet bâti du permis de construire s’étale sur une surface de 1750m2. Le maire connaît-il son projet ?

 

⏯ “Je n’ai pas 14 millions d’euros, ça ne serait pas raisonnable, ça en ferait la forêt urbaine la plus chère de France”
👉 Une phrase qui prend tout son sens quand on connaît l’historique du dossier.
Lors des discussions en 2016 avec le propriétaire, la mairie a fait appel au service des Domaines pour proposer une offre. Pour rappel, l’avis du Service des domaines permet de garantir la transparence des opérations immobilières entreprises par les personnes morales de droit public (l’État, les collectivités territoriales, les établissements publics…) en s’assurant de la réalisation de ces opérations à un prix conforme au marché. L’estimation était de 6,6 millions d’euros. Mais, par manque de vision et par précipitation, la majorité a conclu un marché à 9.2 millions d’euros sans concertation. Plus de 2 millions d’écart, ça pèse lourd dans la balance.

👉 De plus, à aucun moment, la majorité n’a décidé de faire appel aux multiples subventions qui existent, ni à des fonds privés. Jamais. Enfin, en comparaison, la mairie oublie que lorsqu’elle a lancé le chantier d’Anatole France et Rosa Parks, le coût était de 15 millions. Et ça ne l’a pas empêché de lancer le projet, à juste titre. Comment a-t-elle fait ? En s’endettant sur plusieurs années et sans augmenter les impôts (qui sont déjà au maximum). Surtout, la santé des Gervaisiens a-t-elle un coût ?

 

⏯ “J’ai 1300 demandes d’habitants qui sont mal logés.”

👉 Ce chiffre stagne et continue de stagner depuis des années, vu que le problème dépasse très largement les frontières du Pré. Sur 97 logements, seulement 6 logements sociaux seront réservés pour les 1300 Gervaisiens en attente. Non seulement le nombre de demandeurs va stagner, mais il ne changera pas en profondeur les problématiques des Gervaisiens. Pour rappel, 600 logements sont insalubres au Pré. Or, un espace vert en plein cœur de ville sur toute la parcelle, c’est un espace vert qui servira pour les 17.500 habitants, de tous les quartiers. Après la crise du Covid et un été caniculaire, quand est-ce que le maire prendra conscience des défis d’aujourd’hui et des réponses à apporter ?

 

⏯ “Et Laurent Baron assure que l’espace vert sera le plus grand de tout le Pré Saint-Gervais”
👉 Le nouvel espace vert public (donc accessible aux habitants) fera 2541 m² (alors que Laurent Baron promet depuis 2019 qu’il en ferait 3317 m²). Mais ça n’en fera pas pour autant l’espace vert le plus grand du Pré. Le square Jean-Moulin représente un espace arboré de plus de 4 000 m² et le square Henri Sellier a une superficie de 3 100 m².
L’espace vert le plus grand de tout le Pré, c’est toute la parcelle de Busso, ni plus, ni moins 😉

Conseils municipaux

CM