[ L’organisation autour des centres de loisirs ]

Il y a un an, lors du conseil municipal de juillet 2020, la majorité municipale et la 1ère adjointe faisaient voter une délibération pour le règlement intérieur des centres de loisirs, comprenant la réservation 7 jours à l’avance. Une nouveauté puisqu’avant, aucune réservation du mercredi n’était nécessaire.

Pendant plusieurs minutes, Madame Koné exposait l’intérêt de cette réservation, la “souplesse” du dispositif, soulignant les réunions de concertations avec le personnel, les enseignants, les parents d’élèves, pour aboutir à une meilleure organisation, un meilleur encadrement et une meilleure rigueur budgétaire. Un succès couru d’avance, semblait-il.

Lors de ce conseil, nous avons averti la majorité de la difficulté de cette réservation sur l’organisation des familles, nous avons demandé que cette nouveauté soit mieux communiquée aux parents, et qu’un bilan puisse être fait à la Toussaint sur ce dispositif, plus contraignant pour les familles (résa à J-7) mais potentiellement plus qualitatif pour l’encadrement des enfants.

Aucun bilan n’a été fait ou partagé avec le conseil municipal.

Un an plus tard, mardi soir dernier, lors d’un Facebook live et d’une simple annonce sur les réseaux sociaux, ce système de réservations est tout simplement annulé pour les mercredis ET pour les vacances, et on revient à la case départ.

Il y a soit-disant de la concertation pour mettre en place une organisation très cadrée, puis un an après, zéro concertation pour la supprimer. La carte “concertation” pour faire avaler la pilule, la carte ”good news sur Facebook Live” pour la faire passer.

Il serait judicieux pour l’avenir de notre ville que, comme nous le réclamons depuis les dernières élections municipales, l’ensemble des oppositions qui représentent des citoyens, soient concertées avant que les décisions ne soient prises. Notre position sur ce système de réservations, si elle avait été écoutée, aurait pu éviter des incompréhensions et des problèmes d’organisations pour les familles gervaisiennes concernées.

L’entre soi, c’est un choix. Mais quand on gère une ville, on pense d’abord à l’intérêt général, pas à des actions politiques / électoralistes non réfléchies.