[ 8 mars : Journée internationale des droits des femmes ]

8 Mar 2021 | Actu

La Journée internationale des femmes est célébrée dans de nombreux pays à travers le monde. C’est un jour où les femmes sont reconnues pour leurs réalisations, sans égard aux divisions, qu’elles soient nationales, ethniques, linguistiques, culturelles, économiques ou politiques. C’est une occasion de faire le point sur les luttes et les réalisations passées, et surtout, de préparer l’avenir et les opportunités qui attendent les futures générations de femmes.

Le monde a réalisé des avancées sans précédent, mais aucun pays n’a encore atteint l’égalité des sexes.

De la grève du sexe des femmes libériennes pour rétablir la paix à la « Journée sans femmes » des Islandaises pour obtenir l’égalité économique, en passant par l’impact mondial du mouvement #MeToo, l’Histoire nous montre que les mobilisations collectives peuvent être sources de changement.

Dans le même temps, des restrictions légales ont empêché 2,7 milliards de femmes d’accéder au même choix que les hommes en matière d’emploi. Moins de 25 % des parlementaires étaient des femmes en 2019. Et une femme sur 3 fait toujours l’expérience d’une violence basée sur le genre.

Il ne suffit pas de faire la une des journaux, de remporter une victoire juridique ou de faire signer un accord international : notre façon de parler, de penser et d’agir au quotidien peut être source de changements qui profiteront à tous.

Faisons en sorte que 2021 fasse la différence pour les femmes et les filles de tous les pays !

Les femmes et le Pré.

Parler de genre et d’espace public, c’est poser la question de la place légitime des femmes dans les lieux que nous partageons tous ensemble quotidiennement.

Invisibles ou sous-représentées sur le territoire national (seules 2% des rues portent des noms de femmes en France), le Pré Saint-Gervais n’échappe pas à la règle.

Cinq femmes sont mises à l’honneur dans notre ville : Colette Audry, Suzanne Lacore, Lucienne Noublanche, Rosa Parks, et Séverine. Une histoire plutôt succincte au regard des 41 rues, 4 avenues, 3 places et 7 écoles de notre ville qui portent exclusivement des noms d’hommes.

Les temps changent, la parole se libère, les combats féministes se multiplient. Ces combats se mènent aussi dans l’espace urbain où les symboles doivent porter pleinement l’égalité entre les hommes et les femmes dans la mémoire collective.

Notre initiative vise d’abord à prendre conscience de l’invisibilité des femmes dans l’espace public mais également à mettre en lumière les femmes qui créent et ont été, sont et seront des sources d’inspiration pour toutes les générations.