[ Symbole de la Résistance gervaisienne ]

8 Mai 2021 | Actu

Ce 8 mai, la France commémore le 76e anniversaire de la victoire des Alliés sur l’Allemagne nazie et la fin de la Seconde Guerre mondiale en Europe. Signée en deux temps, la capitulation de l’armée du Reich a mis fin à une guerre qui fit plus de 36 millions de morts sur le continent. Au total, plus de 60 millions de personnes ont été tuées lors de ce conflit.
Alternative Gervaisienne souhaite rendre hommage aux victimes de la Seconde Guerre mondiale et à André Joineau, Gervaisien fusillé le 7 mars 1944.
Né le 17 juillet 1922 à Montereau, André Joineau demeure 26 rue Édouard-Vaillant au Pré Saint-Gervais. La justice lance deux mandats d’arrêt contre lui pour activité communiste, en tant qu’ex-responsable politique des Jeunesses communistes du Pré Saint-Gervais. Il est activement recherché depuis le 10 février 1943, date de l’arrestation de son frère Charles Joineau, responsable FTP.
Le 1er octobre 1943 des policiers arrêtent André Joineau. Interrogé dans les locaux des Brigades spéciales à la préfecture de police, il déclare être réfractaire au Service du travail obligatoire (STO) et ne plus exercer aucun travail salarié depuis mars 1942.
Il adhère aux Jeunesses communistes en 1936 et milite activement jusqu’en 1939. Lors de son interrogatoire, il retrace son itinéraire de militant communiste clandestin depuis la fin 1940, André Joineau s’occupe de la diffusion de tracts sur le secteur du Pré-Saint-Gervais.
Incarcéré à la prison de Fresnes, André Joineau comparaît le 24 février 1944 devant le tribunal qui siège rue Boissy-d’Anglas (VIIIe arr.). Condamné à mort pour « activités de franc-tireur », il est fusillé après condamnation le 7 mars 1944 au Mont-Valérien. Son corps sera restitué à sa famille en décembre 1944, et son inhumation se déroulera au cimetière du Pré-Saint-Gervais. Le ministère des Anciens Combattants le reconnaît comme FTP (Francs-Tireurs et Partisans). Le conseil municipal du Pré Saint-Gervais donne le nom d’André Joineau à une rue de la ville. Le Ministère des Anciens combattants déclare André Joineau « Mort pour la France », il est homologué FFI (Forces Françaises de l’Intérieur) et Interné résistant.

Conseils municipaux

CM